Le Soleil de trop près
Brieuc Carnaille
France/Belgique – 2021 – 1h30 – fiction
scénario Brieuc Carnaille, Clément Roussier
image George Lechaptois
son Nassim El Mounabbih, François Aubinet
musique David Sztanke
montage Basile Belkhiri
production Vixens, Gapbusters, H1F
distribution Jour2fête
interprétation Clément Roussier, Marine Vacth, Diane Rouxel, Hakim Faris, Léon Durieux, Corentin Fila
À sa sortie d’hôpital psychiatrique, Basile se réfugie chez sa sœur, Sarah. Elle est sa seule famille et sa plus grande alliée pour se reconstruire. Aussi flamboyant qu’instable, Basile parvient à trouver du travail et rencontre Élodie, une jeune mère célibataire. C’est d’une vie « normale » qu’il se prend alors à rêver.
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samedi 18 octobre
20h00
Infos sur la rencontre bientôt disponibles
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vendredi 10 octobre
18h00 - Journée mondiale de la santé mentale
Rencontre avec Brieuc Carnaille et Aurélie Schandrin
+ d'infosRencontre avec Brieuc Carnaille (réalisateur du film) et Aurélie Schandrin, Cheffe du pôle psychiatries au CHU de Nîmes, Responsable de la villa Orygen et du projet PsyTRUCK 3.0 (informations sur la santé mentale et consultations mobiles pour les 15-30ans)
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dimanche 5 octobre
11h00
Suivi d’une rencontre avec Maeva Musso et Marine Landois
+ d'infosRencontre avec Maeva Musso, médecin responsable de l’équipe mobile Mobipsy et lieu de répit aux hôpitaux Paris Est Val de Marne, Présidente de l’AJPJA ( Association des jeunes psychiatres et des jeunes addictologues)
Marine Landois, pyschiatre et cofondatrice de l’AJPJA
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« Cette histoire d’une fratrie qui fait face à la schizophrénie m’était très intime […]. Je traite là de la schizophrénie paranoïde, qui se déclenche le plus souvent lors d’un épisode traumatique. […] Un schizophrène paranoïde, par définition, voit son rapport au réel altéré. Contrairement aux idées reçues, cela n’a rien à voir avec un dédoublement de la personnalité. Le principal symptôme est donc ce détachement du réel, qui se manifeste par des idées délirantes et des hallucinations. […] Il y a évidemment quelque chose de jubilatoire à filmer un personnage qui ne se comporte pas comme tout le monde […]. Ce qui m’intéresse, c’est de filmer Basile comme une anomalie dans notre société. Or, je suis convaincu que la société fonctionne grâce à ses anomalies. […] Elles sont nécessaires à l’équilibre du monde, car ces personnes qui craquent permettent à celles qui résistent de se sentir plus fortes. […] Je crois ferme que les malades schizophrènes éclairent notre société. […] Les gens dits « normaux » auraient beaucoup à gagner à se nourrir de leur regard sur l’existence. » Brieuc Carnaille
« Le Soleil de trop près s’impose par sa singularité, une énergie punk matinée de douceur. Il met en lumière Basile, un doux cramé de l’existence, tout juste sorti d’hôpital psychiatrique et qui tente de se réintégrer. […] Le film interroge la normalité. […] On s’accroche aux pas de ce personnage habité, à la fois héroïque et fragile. On tremble pour lui, et avec lui. L’émotion affleure en permanence, avec une distance pudique – le réalisateur a d’ailleurs la délicatesse de nommer tardivement la maladie dont est atteint son héros. […] En immersion dans sa tête tourmentée, Le Soleil de trop près éclaire des zones d’ombre peu abordées au cinéma et arrive à rendre solaire sa pourtant sombre trajectoire. » Xanaé Bove, TroisCouleurs, 1er septembre 2022