Différente
Lola Doillon
France – 2025 – 1h40 – fiction
scénario Lola Doillon
image Pierre Milon
son Cyril Moisson, Alexis Meynet, Olivier Guillaume
musique Code
montage Sahra Mekki
production Ping & Pong Productions, Agat Films
distribution Memento
interprétation Jehnny Beth, Thibaut Evrard, Mireille Perrier, Irina Muluile, Julie Dachez, Fabienne Cazalis, Philippe Le Gall, Johnny Montreuil
Katia est une documentaliste âgée de 35 ans, brillante mais en perpétuel décalage, faisant preuve de singularité dans sa manière de vivre ses relations, toutes plus ou moins chaotiques. Sa participation à un nouveau reportage vidéo l’amène par hasard à mettre enfin un mot sur sa différence: elle se découvre neuroatypique. Cette révélation va chambouler une vie déjà bien compliquée.
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vendredi 17 octobre
19h00
En présence de la réalisatrice et suivi d’une rencontre avec Megane Suc et Pierre-Michel Llorca
+ d'infosEn présence de la réalisatrice Lola Doillon – Rencontre avec Megane Suc, autiste diagnostiquée tardivement, coach pour personnes neuroatypiques et Pierre-Michel Llorca, professeur de Psychiatrie à l’université Clermont-Auvergne, responsable du service de Psychiatrie B au CHU de Clermont‑Ferrand
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samedi 11 octobre
20h00
Infos sur la rencontre bientôt disponibles
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vendredi 3 octobre
19h30 - Ouverture
En présence de la réalisatrice et suivi d’une rencontre avec Gabriele Tripi
+ d'infosEn présence de Lola Doillon (réalisatrice du film) et du Pr. Gabriele Tripi,
pédopsychiatre, chef de Service de la filière des Troubles du Neuro-développement et responsable du
Centre de Diagnostic et d’Accompagnement de l’Autisme du Loiret (C.D.A.A. 45)La séance est précédée d'un cocktail ouvert à tous, à 18h au cinéma Les Carmes
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vendredi 24 octobre
19h30
En présence de la réalisatrice et suivi d’une rencontre avec le Groupe local d’Entraide Mutuelle pour adultes autistes
+ d'infosEn présence de la réalisatrice Lola Doillon – Rencontre avec Marie, Ève et Laura, adhérentes d’un Groupe local d’Entraide Mutuelle pour adultes autistes
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« J’ai découvert les spécificités de certaines femmes autistes sans déficience intellectuelle. J’avais la sensation d’avoir accès à une différence qui n’était peut-être pas si éloignée. Ce qui m’a troublée, c’est que beaucoup de ces femmes avaient été diagnostiquées tardivement. Comment pouvait-on passer à côté de son autisme ou de celui de ses proches? Je me suis ensuite demandé ce que le diagnostic apportait et changeait pour la personne, ainsi que pour son entourage, et spécialement dans sa relation amoureuse. […] Le film montre comment notre société est peu dans un souci d’inclusion […]. Il y a un grand travail à faire de dialogue, d’écoute, de rencontres pour éduquer et trouver le moyen de vivre ensemble avec la reconnaissance de la différence, et pas seulement les uns à côté des autres. […] Si l’histoire d’amour peut toucher certaines personnes, tant mieux. Si la différence est finalement mieux acceptée, tant mieux. Si ce film apprend quelque chose sur l’autisme et aide à prendre conscience de notre méconnaissance, tant mieux. Tout me va tant que cela permet d’avancer. » Lola Doillon
« Un amour mis à l’épreuve du diagnostic de l’autisme. […] Différente assume une dimension didactique, mise en abyme jusque dans le récit. […] Le film entend combler un manque de représentation d’un sujet sensible. Et espère lutter contre l’idée que les personnes atteintes de cette condition neurodéveloppementale ne peuvent pas être intégrées à la société et que le diagnostic vaudrait condamnation. À l’inverse, Différente met en scène l’idée d’une inclusivité bénéfique, qu’une meilleure connaissance généralisée peut ouvrir à une meilleure adaptation aux difficultés rencontrées par les personnes concernées. […] C’est surtout dans son versant amoureux que Différente gagne une complexité qui fait défaut à beaucoup d’histoires que l’on a l’habitude de voir au cinéma. […] Ce pas vers l’autre dans sa singularité que fait Différente en contient toute la valeur. » Boris Bastide, Le Monde, 11 juin 2025