Addiction. Dépendance à une substance (alcool, drogues, tabac, médicaments psychotropes) ou un comportement (jeux d’argent ou de hasard, jeux vidéo, internet, réseaux sociaux, écrans, travail).
Anxiété. État persistant d’inquiétude excessive ou de peur face à une situation réelle ou imaginée, sans raison précise ou disproportionnée par rapport à la réalité.
Autisme. Handicap faisant partie de la famille des troubles des apprentissages. Il peut prendre des formes très variées, c’est pour cela qu’on parle aussi de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Être autiste se traduit par d’importantes particularités au niveau de la communication verbale (difficultés ou mutisme) et non verbale (langage corporel), la perception sensorielle, la façon de penser et de comprendre le monde, ses centres d’intérêt.
Bipolarité (ou trouble bipolaire). Alternance d’épisodes de dépression et de périodes d’excitation excessive.
Burn-out (ou syndrome d’épuisement professionnel). Épuisement lié au travail, avec perte d’énergie, de motivation et sentiment d’inefficacité.
Dépression. Trouble de l’humeur marqué par une tristesse profonde, une perte d’intérêt, des troubles du sommeil et de l’appétit, une sensation persistante d’épuisement, ou des idées suicidaires.
Harcèlement. Action répétée et intentionnelle consistant à faire subir des paroles ou des actes qui portent atteinte au bien-être mental ou à la dignité d’une personne. Il peut être verbal (insultes, moqueries, menaces), psychologique (manipulation, isolement, dévalorisation), physique (violences, gestes agressifs) ou en ligne (cyberharcèlement).
Mythomanie. Trouble du comportement caractérisé par le mensonge chronique et compulsif, souvent sans raison claire, parfois en inventant des histoires spectaculaires ou en exagérant la réalité, pouvant entraîner des difficultés dans les relations intimes, sociales ou professionnelles.
Névrose. Trouble psychologique caractérisé par de l’anxiété, des obsessions ou des phobies, sans rupture avec la réalité.
Pair-aidance (ou entraide entre pairs). Soutien apporté par une personne (le médiateur pair) ayant vécu elle-même des difficultés psychiques, mettant alors son expérience au service d’autres personnes traversant des situations ou souffrances similaires.
Panique (ou attaque de panique). Crise soudaine de peurs ou d’angoisses intenses accompagnées de symptômes physiques (palpitations, sueurs, vertiges, tremblements, sensations d’étouffement, peur de mourir).
Paranoïa. État psychique épisodique caractérisé par une méfiance excessive envers autrui dont les intentions sont perçues comme malveillantes, ou à l’égard d’un thème en particulier pouvant entraîner délires ou manifestations d’agressivité. Elle peut apparaître lors de l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble bipolaire, d’un trouble dépressif ou d’un autre trouble psychotique.
Phobie. Peur irrationnelle et intense d’une situation, d’un objet ou d’un animal.
Psychanalyste. Praticien utilisant la psychanalyse, selon une approche fondée sur l’exploration de l’inconscient, des rêves et de l’histoire personnelle du patient.
Psychiatre. Médecin spécialisé en santé mentale, pouvant prescrire des médicaments et proposer des thérapies.
Psychologue. Professionnel formé à la psychologie, qui propose un accompagnement par la parole mais ne prescrit pas de médicaments.
Psychose. État psychique épisodique caractérisé par une altération de la perception et de la compréhension de la réalité, pouvant se manifester par des idées délirantes, des hallucinations ou une désorganisation de la pensée ou du comportement.
Psychothérapeute. Fonction associée à un professionnel reconnu, formé à une ou plusieurs méthode(s) de (psycho)thérapie. Peut être psychiatre, psychologue ou autre.
Psychothérapie. Traitement par la parole et la relation, selon différentes approches : psychanalyse, thérapie familiale, TCC, etc.
Psychotrope. Produit ou substance chimique qui agit sur les mécanismes neurobiologiques du cerveau (perception, sensation, humeur, état de conscience…) afin d’améliorer les troubles ou les dysfonctionnements de l’activité psychique d’une personne en souffrance.
Résilience. Capacité à surmonter les épreuves et à se reconstruire après un épisode ou une série d’événements traumatiques, difficiles et dramatiques.
Schizophrénie. Trouble psychiatrique chronique se traduisant par des idées délirantes, altérations de la pensée, émotions perturbées et hallucinations éventuelles, conduisant à un possible isolement social.
Stress post-traumatique (ESPT). Conséquences psychiques dues à un traumatisme (flashbacks, cauchemars, hypervigilance).
Tendances suicidaires. Présence de pensées, d’idées ou de comportements liés au désir de mettre fin à sa vie, signe d’une détresse psychologique importante.
Thérapie cognitive et comportementale (TCC). Type de psychothérapie visant à modifier les pensées et les comportements problématiques.
Troubles anxieux généralisés (TAG). Anxiété excessive et persistante, difficile à contrôler face à de nombreuses situations du quotidien.
Troubles d’usage. Ensemble des addictions aux substances (alcool, drogues, médicaments, tabac) et comportementales (jeux d’argent, jeux vidéo) lorsque l’usage en devient répétitif, incontrôlé et entraîne une souffrance ou un dysfonctionnement problématique. Terme actuel remplaçant les anciennes notions « d’abus » et de « dépendance ».
Troubles de l’attention (TDAH ou Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité). Troubles affectant la concentration, le contrôle de l’activité et des impulsions, avec un fort impact sur la vie scolaire, professionnelle et sociale de la personne – enfant ou adulte – en souffrance. L’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité sont les 3 grands types de difficultés qui les caractérisent.
Troubles de la personnalité borderline (TPB ou personnalité limite). Vécus émotionnels intenses et réactifs en lien notamment avec les relations interpersonnelles, accompagnés de la crainte d’être abandonné et/ou rejeté.
Troubles des conduites alimentaires (TCA). Troubles du comportement liés à la nourriture, le poids et l’image du corps, qui traduisent une souffrance psychologique et affectent la santé physique et mentale de la personne. Ils peuvent prendre différentes formes : l’anorexie mentale (se priver de nourriture par peur de grossir), la boulimie (manger en grande quantité puis se faire vomir ou utiliser d’autres moyens pour compenser), l’hyperphagie (manger de façon excessive sans comportements compensatoires).
Troubles « dys ». Troubles spécifiques et durables des apprentissages, liés au fonctionnement du cerveau, qui nécessitent un accompagnement adapté. Ils regroupent notamment la dyslexie (lecture), la dysorthographie (orthographe), la dyscalculie (chiffres), la dyspraxie (coordination des gestes) et la dysphasie (langage oral).
Troubles obsessionnels-compulsifs (TOC). Pensées envahissantes et intrusives (obsessions) qui entraînent des comportements répétitifs (rituels, compulsions) censés réduire temporairement l’angoisse.
Troubles schizo-affectifs. Présence de symptômes liés à l’humeur (dépression, manies) et à ceux de la schizophrénie (idées délirantes, hallucinations).